« Quiconque fait des efforts pour étudier la Torah est dans la même situation que s’il se trouvait toute la journée au Mont Sinaï pour y recevoir la Torah [on sera attentif aux mots employés ici. Il est bien dit « quiconque fait des efforts pour étudier », sous-entendu : même s’il n’y parvient pas comme il l’aurait souhaité, l’important est qu’il fasse des efforts en ce sens et qu’il se consacre à l’étude]. En effet, de la même manière qu’à l’occasion du don de la Torah au Sinaï, l’homme faisait pour ainsi dire un avec les paroles le Saint béni soit-Il, il en est exactement ainsi toutes les fois qu’il se consacre à la Torah et qu’il l’étudie à voix haute. L’homme se relie alors aux paroles de l’Eternel, car toutes les paroles sortant de la Torah ont été révélées par l’Eternel à Moché Rabbénou au Sinaï, même les questions posées par un jeune élève à son maître. Et cela est encore le cas aujourd’hui : chaque mot prononcé par celui qui étudie la Torah, chaque son qu’il profère, sont pour ainsi dire comme une flamme sortant de la bouche de D.ieu. Il faut donc considérer comme si cet étudiant recevait à cet instant même cette parole de Torah, de la bouche de l’Eternel au Sinaï. Ainsi nos Maîtres nous ont exhortés de faire en sorte que ces paroles soient toujours aussi joyeuses qu’elles furent lorsqu’elles furent révélées au Mont Sinaï. Car ces paroles expriment l’abondance de lumière et de bénédiction provenant de la racine supérieure des tous les mondes, et la terre elle-même se trouve, elle aussi, illuminée par leur éclat et elle en bénéficie ; elles provoquent une formidable bienfaisance et flots de bénédictions pour le monde ».